Le NEO-B1 revenu d'entre les morts / NEO-B1 back from the dead !!!
Neo-B1 : Une soirée trop arrosée avec Puff Daddy ?
Voici un Neo-B1 dans un état qui ferait pleurer même un technicien aguerri. Aucune image, aucun son, juste un silence pesant, comme s’il savait déjà qu’il était foutu.
Les photos ci-dessous montrent le carnage :
• Rouille omniprésente – on dirait que cette carte a passé un hiver entier sous la pluie.
• Poils pubiens – alors là, je préfère ne pas savoir.
• Cuivre oxydé – même une pièce de monnaie dans un caniveau serait en meilleur état.
• Pattes manquantes sur l’alimentation 5V et le bus d’adresse A23 – les éléments essentiels à la survie sont partis en vacances.
Cerise sur le gâteau : un câble se balade sans but, tel un touriste égaré dans un pays dont il ne parle pas la langue.
Réparation ? Possible, mais ce sera un exorcisme plus qu’un dépannage…
Neo-B1: A Wild Night Out with Puff Daddy?
Here we have a Neo-B1 in a state that would make even the toughest technician shed a tear. No image, no sound, just a haunting silence, as if it already knew it was doomed.
The photos below reveal the horror:
• Rust everywhere – it looks like this board spent an entire winter in the rain.
• Pubic hairs – honestly, I don’t even want to know.
• Oxidized copper – a coin in a sewer would be in better shape.
• Missing pins on the 5V power supply and A23 address bus – critical components just packed up and left.
To top it all off, there’s a rogue cable wandering around aimlessly, like a lost tourist in a foreign country.
Can it be repaired? Maybe. But this is looking more like an exorcism than a simple fix…
BIOS en PLS : Quand la soudure tourne au massacre
Ce BIOS n’avait déjà pas l’air en grande forme, mais ce que j’ai découvert en dessous… c’était une œuvre d’art contemporaine, façon “gros paquet de soudure”. Un Picasso du fer à souder, avec des coulures de métal qui auraient pu figurer dans un musée du carnage électronique.
Je décide de l’extraire proprement. Mauvaise idée. Trois pattes me restent dans les doigts comme un dentier trop usé. À ce stade, j’ai l’impression d’être un chirurgien qui vient de perdre un patient sur la table d’opération.
Par miracle, aucun cut ni via manquant – un petit instant de grâce dans cette débâcle. Je pose un socket et y installe un BIOS japonais d’origine. Un retour aux sources, une renaissance.
Verdict ? Ça boote.
Le BIOS est sauvé, mais je soupçonne encore la carte d’avoir des séquelles psychologiques.
BIOS in PLS: When Soldering Becomes a War Crime
This BIOS was already looking rough, but what I found underneath… It was a masterpiece of “big blob of solder” – a true Picasso of bad soldering jobs, with metal drips that belong in a museum of electronic disasters.
I decide to extract it carefully. Big mistake. Three pins snap off like an old man’s teeth. At this point, I feel like a surgeon who just lost a patient on the operating table.
Miraculously, no cut traces or missing vias – a rare stroke of luck in this mess. I install a socket and drop in a legit Japanese BIOS. A return to the origins, a rebirth.
Verdict? It boots.
The BIOS is saved, but I suspect the board has suffered some serious emotional trauma.
Fix du B1 : Entre mécanique de précision et crime chimique
“Sylvie, passe-moi la meuleuse et 600L d’acétone.”
Une phrase qui, normalement, ne devrait jamais être prononcée en électronique. Mais ici, c’est une question de survie.
Avec une mini-meule, je gratte l’oxydation sur les pads et les pistes. C’est un peu comme gratter une vieille croûte pour voir si la plaie est encore infectée. Le but ? Vérifier s’il y a des coupures sous cette rouille digne d’un navire échoué.
Ça va. Pour l’instant, aucune piste ne s’est suicidée. Le B1 a peut-être encore une chance… Si l’acétone ne le dissout pas avant.
Fixing the B1: Precision Engineering or a Chemical War Crime?
“Sylvie, hand me the grinder and 600L of acetone.”
A sentence that should probably never be uttered in electronics. But here, it’s a matter of survival.
Armed with a mini grinder, I scrub away the oxidation on the pads and traces. It feels like peeling off a nasty scab to see if the wound underneath is still festering. The goal? Check for hidden breaks under this rust, which looks like it came from the Titanic’s engine room.
So far, so good. No traces have committed suicide yet. The B1 might still have a chance… Unless the acetone dissolves it first.
Reconstruction des 2 pattes arrachées : Pas de bras, pas de chocolat
Les deux pattes arrachées laissent un vide douloureux, comme si la carte mère avait tenté de s’échapper d’une autopsie ratée. Mais pas question de la laisser comme ça. Pas de bras, pas de chocolat, et pas de pattes, pas de boot.
Ce n’est pas très joli, mais je fore légèrement le chip pour récupérer un peu de surface soudable. Une technique qui oscille entre la microchirurgie et le vandalisme électronique.
Tant qu’à avoir le fer chaud en main, je fais un reflow de toutes les pattes, histoire de rafraîchir les soudures fatiguées. Une fois. Puis deux fois. Parce que quand on aime, on ne compte pas.
Verdict ? Ça tient. Est-ce que c’est beau ? Non.
Est-ce que ça marche ? Oui.
C’est tout ce qui compte.
Rebuilding Two Ripped-Off Pins: No Pins, No Boot
Two ripped-off pins, leaving a sad, empty space—like the motherboard just barely survived a botched autopsy. But leaving it like this is not an option. No arms, no chocolate. And in this case, no pins, no boot.
It’s not pretty, but I drill into the chip slightly to expose more solderable surface. A technique somewhere between micro-surgery and outright electronic vandalism.
While I’m at it, I go for a reflow of all the pins, just to refresh those tired old solder joints. Once. Then twice. Because when you’re on a roll, might as well commit.
Does it look good? No.
Does it work? Yes.
That’s all that matters.
Image distordue : Terry et Joe en plein yoga forcé
Réparation presque réussie… mais problème d’image.
Sur l’écran, Terry Bogard et Joe Higashi ont l’air de s’échauffer avant un marathon, les sprites s’étirent comme si quelqu’un leur avait activé le mode yoga.
Ajoute à ça l’absence totale de son… parce que si ça fonctionnait du premier coup, ce ne serait pas drôle.
L’image est correctement rendue, donc pas de corruption des données graphiques. Je mise donc sur un problème dans la gestion des signaux et des clocks partagés entre le LSPC2-A2 et le NEO-B1.
Heureusement, ça réduit considérablement la liste des suspects.
Maintenant, reste plus qu’à jouer au détective… ou à tenter un exorcisme.
Distorted Image: Terry and Joe Stuck in a Yoga Session
Almost fixed… but the image is messed up.
On screen, Terry Bogard and Joe Higashi look like they’re stretching before a marathon—sprites stretching in ways SNK never intended.
Oh, and of course, no sound. Because if everything worked right away, where’s the fun in that?
The image itself renders fine, so there’s no data corruption. That means I’m looking at an issue with the clock and signal synchronization between the LSPC2-A2 and NEO-B1.
Good news: that narrows down the suspects.
Now, time to play detective… or maybe call in a priest.
Petit saligaud en retraite anticipée : Trouvé et condamné
Après une longue enquête digne des plus grands thrillers électroniques, le coupable est enfin identifié. Un petit saligaud de circuit, planqué dans son coin, pensant profiter d’une retraite paisible après des années de service sur Neo Geo. Raté.
Une piste coupée, probablement rongée par le temps, l’humidité, ou un technicien trop enthousiaste dans une vie antérieure. Je fixe la piste, un petit pontage bien propre, et on verra si ce vieux briscard est encore bon pour le service.
Sneaky Old Timer Trying to Retire: Found and Sentenced
After an investigation worthy of a high-stakes crime thriller, the culprit has finally been exposed. A sneaky little trace, hiding in the shadows, thinking it could enjoy an early retirement after years of loyal service to the Neo Geo. Wrong.
A broken trace, probably eaten away by time, humidity, or an overenthusiastic technician from the past. I patch it up, a nice clean bridge, and we’ll see if this old soldier still has some fight left in him.
Pas de son : Erreur de communication du bus, qu’ils disaient…
Le son est toujours aux abonnés absents. Mais à l’oscilloscope, tout semble parfaitement normal. Comme un patient qui affirme aller bien alors qu’il a 42°C de fièvre.
Un doute me traverse l’esprit : et si la RAM était en cause ?
Ni une ni deux, je dessoude la puce, je la passe au testeur de composants…
Résultat : RAM OK.
Hum.
Le problème n’est pas là.
Ça commence à sentir le coup tordu…
No Sound: “Bus Communication Error,” They Said…
Still no sound. But on the oscilloscope, everything looks perfectly fine. Like a patient who swears they’re healthy while burning up with a 42°C fever.
Then a thought hits me: what if the RAM is bad?
I don’t waste time—desolder, test with my component tester…
Result: RAM OK.
Hmm.
So that’s not the problem.
This is starting to smell like a serious plot twist…
YM2610 : Quand la musique est bonne (ou pas)
Bon, si ce n’est pas la RAM, autant aller voir du côté du YM2610, le synthétiseur sonore.
En sortie, deux canaux partent vers les DAC pour convertir tout ça en bon vieux son analogique… sauf que l’un des deux est coupé.
Fix de la piste.
Et là, forcément, impossible de ne pas lâcher un “je remonte le son… et je recoupe le son”.
(Clin d’œil subtil à Philippe Katerine, qui nous a gratifiés d’un magnifique cube bleu flottant lors de la cérémonie d’ouverture des JO).
Verdict : tout fonctionne nickel.
Encore une fois, victoire écrasante de Connard WC, le super-héros du dépannage Neo Geo.
YM2610: When the Music Stops (And Starts Again)
Well, if it’s not the RAM, might as well check the YM2610, the sound synthesizer.
The output has two channels heading to the DAC for some good old analog conversion… except one of them is dead.
Fixing the trace.
And of course, I just have to say “I turn up the sound… and I cut the sound”.
(A subtle nod to Philippe Katerine, who graced us with a floating blue cube at the Olympic opening ceremony).
Result: Everything works perfectly.
Once again, a crushing victory.